Au 7ème gotschi*, le peuple de Turakie et Mr Tokbar sont obligés de migrer et de partir à la recherche de nouvelles contrées. Ils se réfugient dans des lieux improbables, chargés d’histoire. Ils s’y abritent, s’y installent et aménagent de drôles de refuges.
Dans ces habitats vivants, éphémères et bricolés, le mobilier du quotidien prend les formes les plus insolites et résonne avec les murs du lieu. Commence alors la cœxistence entre deux mondes, deux ères qui se croisent et se répondent, de l’ordinaire des souvenirs à l’exceptionnel de la mémoire.
*En Turakie, le temps se mesure en Gotshi. Un gotshi, est un siècle… ou une année. Un gotshi peut même être une grosse semaine. Un gotshi est plus ou moins long suivant que l’on trouve le temps plus ou moins long. Le gotshi est une mesure de temporalité’lastique. Car ne l’oublions pas, comme on le dit en Turakie anglophone «Time is Honey» (traduction approximative : quand on sait le prendre, le temps secrète un goût de miel).
Spectacle en déambulation
Chaque Expédition en Turakie est en partie recréée in situ et propose d’inventer un spectacle déambulatoire composé de courtes pièces de théâtre d’objets, comme des petites scènes de la vie en Turakie, en prenant appui sur la création de numéros, disséminés au cœur du patrimoine local. L’ambition est de générer une nouvelle perception du patrimoine architectural et naturel.
La Turakie, ce petit pays en géographie verticale inconnu de tous, existe dans l’imaginaire de chacun, se visualise grâce à un caillou attaché au bout d’un fil et posé au hasard sur la carte du monde. Ainsi ces cailloux déposés deviennent des rochers, des îles de Turakie, posées pour un moment dans un site patrimonial ou un paysage.
Ce drôle de théâtre d’objets devient un jeu de piste, un chemin qui sillonne а travers la mémoire et jubile de ses méandres et labyrinthes pourtant si familiers. Il est un parcours de cartes postales vivantes, posées ça et là comme des points de vue étranges d’où l’on regarde tout ce qui nous entoure avec de nouveaux yeux.
Ce spectacle propose un parcours de spectateurs unique, une visite guidée insolite du site, du village ou d’un paysage, où pour quelques jours, le peuple de Turakie se réfugie, se met à l’abri et imagine un K-barré éphémère, vivant et bricolé.
Un spectacle « tout terrain », créé in situ, qui s’inscrit dans un travail sur le questionnement de la mémoire. Comment les souvenirs se réfugient-ils dans le patrimoine ? Comment nos souvenirs poétiques et individuels se retrouvent-ils dans la mémoire collective ? Le spectacle met en lumière l’histoire des lieux, l’atmosphère du site et son architecture.
Distribution à géométrie variable
Ecriture, mise en scène Emili Hufnagel, Michel Laubu
Scénographie Michel Laubu
Avec Pierrick Bacher, Caroline Cybula, Charly Frénéa, Simon Giroud, Emili Hufnagel, Michel Laubu, Patrick Murys
Construction masques, marionnettes, Accessoires Michel Laubu, Emili Hufnagel, Charly Frénéa, Yves Perey, Audrey Vermont
Musique Symphonie Alpestre de Richard Strauss
Administratrice de production Cécile Lutz
Chargée de production Patricia Lecoq
Production Turak Théâtre
Coproduction La MCB° Bourges, Monuments en Mouvement
En partenariat avec la CoPLER et le Théâtre de Bourg-en-Bresse
Ce spectacle a reçu le soutien de la SPEDIDAM, société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
TURAK THEATRE
Villa Neyrand, 39 rue Champvert, 69005 LYON
Tél : +33 (0)4 72 10 98 05 | contact[@]turak-theatre.com
Siret n°345 339 584 000 61
PLATESV-R-2021-006634 / PLATESV-R-2021-006635
© Crédits photos
Turak Théâtre, Raphaël Licandro, Romain Etienne - Item,
Benoît Tabita, Vincent Marin, Laurent Vichard, Laurent Nembrini,
Michel Duinat, Anne-Catherine Steiner, Stéphane Négrin
Design & développement du site
Johanne (webarcana.fr)